En 2016, 21,2% des ménages belges étaient touchés par l’une des trois formes de précarité énergétique. Pourtant, elle a peu évolué depuis 2009. Ces chiffres font partie des résultats du Baromètre annuel sur la Précarité énergétique. Réalisé par les équipes de l’Université d’Anvers (OASeS) et de l’ULB (CEESE), le baromètre a été élaboré à la demande de la Fondation Roi Baudouin.
Les formes de précarité énergétique en quelques chiffres :
- La précarité énergétique mesurée touche 14,5% des ménages en 2016. Dans ce cas, la facture énergétique absorbe plus du double de leur revenu disponible, par rapport à un ménage moyen.
- La précarité énergétique cachée concerne 3,8% des ménages. Les ménages réduisent tellement leur consommation qu’ils consomment deux fois moins que des ménages de même taille.
- La précarité ressentie touche, quant à elle, 4,9% des ménages qui déclarent ne pas disposer des moyens financiers suffisants pour chauffer leur logement.
Précarité énergétique et santé :
Difficile de déterminer si c’est une mauvaise santé qui occasionne la précarité énergétique ou l’inverse. Une chose est pourtant indéniable : les publics confrontés à la précarité énergétique disent souffrir plus souvent de problème de santé.
Les différences entre Régions et types de ménage :
La précarité énergétique est sensiblement plus importante en Wallonie. Elle touche particulièrement les personnes isolées (surtout les femmes isolées) et les familles monoparentales.
Le Baromètre annuel de la Précarité complet est disponible gratuitement sur le site de la Fondation Roi Baudouin, vous pouvez y accéder en cliquant ici.